L'Union
L'Union. Monsieur le maire de la commune d’Oyem, quels sentiments vous animent au moment où s’achève votre mandat à la tête de cette municipalité ?Vincent Essone Mengue : Je ressens un double sentiment. Ce sont d’abord des regrets de ce que je n’ai pas pu faire. Ou, ce que j’ai fait et qui a été détruit. Mais aussi, des satisfactions, parce que, intérieurement, je suis convaincu que j’ai fait le maximum qui était possible de faire avec le peu de moyens que j’ai eus. La mairie d’Oyem n’est pas une grande mairie avec des grands moyens. Je crois même que, j’ai été au-delà de ce que je pouvais faire. J’en suis donc satisfait. Même si, le regret existe. Puisque, j’aurais pu laisser une ville plus flamboyante que ça. Mais, j’ai le sentiment qu’un certain nombre de décisions du pouvoir central ont plus contribué à détruire, qu’à construire. Je peux prendre des exemples. J’explique à qui veut le comprendre, que la mairie gère une partie du territoire qu’on appelle la commune. Le maire est donc, par conséquent, un politique. La preuve est qu’il n’a pas fait un concours pour être à la tête de cette institution. Il a été élu grâce à ses idées et à ce qu’on connaît de lui. A partir de ce moment-là, ça suppose qu’on sait de quoi il est capable. Or, il se trouve que nous avons effectivement mené un certain nombre d’actions visibles avec le peu de moyens que la ville d’Oyem peut avoir en termes de recettes municipales. Parce que, Oyem ne peut pas être comparé à Gamba, Port-Gentil et Libreville, qui sont des villes presque industrielles ou pétrolières. La seule industrie qu’il y a à Oyem, c’est Sobraga. Ce qui veut dire que nous n’avons pas un flux de recettes continu et important, permettant de doter la ville d’Oyem d’un budget qui permette de travailler véritablement et de transformer le visage de...
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon politique