En marge de la journée citoyenne sur la transformation des déchets plastiques en briques et en pavés, organisée dernièrement dans la commune d'Akanda, les employés de la compagnie Air France au Gabon ont fait la connaissance de certaines espèces de la flore gabonaise.
Répartis en trois groupes de dix personnes, ils ont fait la découverte des "géants" de l’arboretum Raponda-Walker, sur un parcours de dix kilomètres, en empruntant le sixième circuit du centre d’entraînement commando des troupes françaises au Gabon. Classé en arboretum en 2009, ce site est un échantillon de la forêt gabonaise, avec comme essence dominante l’okoumé. On y trouve aussi les essences comme le sorro, le manguier sauvage, le niové, l’azobé, l’ozigo, l’iroko, l’ilomba, etc.
Le premier groupe a suivi, avec attention, les explications du guide sur l’usage de l’okoumé. Selon ses dires, l’okoumé est l’essence par excellence de la forêt gabonaise. En effet, ses feuilles sont utilisées en médecine traditionnelle pour soigner, notamment la diarrhée, les piqûres de moustique et son écorce pour soulager le mal de dents. Avec sa sève, on obtient la résine d’okoumé, utilisée sous plusieurs formes. Dans les confréries gabonaises, la résine ou torche indigène sert d’éclairage la nuit. Sa fumée chasse les moustiques, et sa lumière permet à l’initié de découvrir son « soi-même ». Elle soigne aussi les abcès. Mise dans une calebasse, elle donne un goût agréable à l’eau potable. Elle sert à colmater les trous des pirogues.
JM
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