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Économie

Trafic illégal de kévazingo : "Non à l’amalgame !"

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Pour l’Union forestière des industries asiatiques du Gabon (Ufiag), le délit commis par ces opérateurs indélicats ne doit pas entacher l’image de toute la corporation chinoise. Tout en invitant au strict respect des lois et règlements en vigueur au Gabon, le syndicat a promis des sanctions sévères à l’encontre de ses membres, reconnus coupables de contrebande de cette essence protégée.

La découverte, le 28 février dernier, par les agents des Douanes, d’un vaste réseau de trafic illégal de kévazingo impliquant des opérateurs chinois a fait réagir les membres de la communauté chinoise réunis au sein du syndicat de l’Union forestière des industries asiatiques du Gabon (UFIAG).

Dans un communiqué adressé au ministre d’Etat chargé des Forêts et de l’Environnement, Guy-Bertrand Mapangou, l’UFIAG a invité tous les opérateurs économiques chinois de la filière forêt/bois, affiliés ou non au syndicat, à cesser immédiatement toutes activités illégales d’exploitation de cette essence. Le syndicat craint que « ces brebis galeuses » prises en flagrant délit de contrebande, n’entachent l’image de tous les autres opérateurs.

« Pour éviter tout amalgame, en termes de comportements de certains d’entre nous, membres ou non de notre corporation syndicale UFIAG, les dispositions qui suivent seront prises : tous ceux qui, ayant été nommément confirmés de contrefaçon dans l’exercice de leurs activités et mis au banc des accusés, et qui portent atteinte à l’honneur et à l’image de marque de toute notre communauté, devront donc prendre dorénavant leurs responsabilités et subiront une exclusion de notre corporation syndicale ; tous les faits et acteurs indisciplinés seront, de surcroît, enregistrés et divulgués par notre syndicat au sein de la communauté chinoise », indique le communiqué.



MSM



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