La pandémie du Covid-19 vient rappeler l’importance d’investir davantage dans le secteur du numérique dans notre pays, car il s’agit d’investissements durables et nécessaires pour le fonctionnement d’un État, d’une administration, d'une entreprise, des services…
Même si en ces temps de crise, le principe de solidarité gouvernementale ne permet pas de se désolidariser, le secteur des services numériques n’a pas toujours été au top des préoccupations depuis 2014 : baisse régulière des dotations inscrites dans les lois de finances, absence de budget d’investissement. L’Etat a surtout investi dans les grosses infrastructures de connectivité entre 2012 et 2014 (réseau national large bande en fibre optique CAB4, BNG). Mais depuis 2015, aucun investissement, surtout pour le secteur des services et des équipements pour l’administration (ordinateurs, imprimantes, applications…)
Un effort organisationnel mené par l’Aninf avec les DCSI dans chaque ministère a été fait. Mais on constate une absence de ressources financières de l’Etat pour mener à bien leurs missions. Néanmoins, malgré cet état des lieux, plusieurs outils collaboratifs existent, à l’instar de la plateforme de messagerie utilisée par toutes les administrations. Ce qui reste insuffisant face à la forte demande des départements ministériels.
"Le secteur du numérique est organisé par un cadre institutionnel clair, qui définit les rôles de chacun des acteurs. Cependant, dans la pratique, plusieurs points entraînent des confusions dans les prérogatives des uns et des autres. Chaque entité administrative veut gérer ses projets et ressources informatiques, indépendamment de l’Aninf", regrette l’Agence.
Maxime Serge MIHINDOU
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