LA troisième édition d’octobre rose pilotée par le point focal de l’événement dans le Haut-Ogooué, Dr Moussa Togola, a démarré depuis le début du mois dans la province et les professionnelles dames de la direction région-Est (DRE) de la SEEG, à Franceville ne sont pas restées en marque de ce mois dédié à la détection des cancers féminins.
De fait, elles ont choisi la journée du vendredi 13 octobre 2023, pour se mettre en rose, non pas dans leurs bureaux mais sur l’esplanade du siège de la SEEG, où elles ont pris part à la conférence de sensibilisation animée par l’incontournable gynécologue Moussa Togola, la major du bloc accouchement, Perfide Adame, avec l’apport de Christiane Matteya, directrice des soins infirmiers et obstétricaux, tous du centre hospitalier universitaire Amissa Bongo (CHUAB).
Au cours de la phase de sensibilisation, plusieurs interrogations ont permis aux experts d’apporter des explications, notamment sur les causes des cancers féminins, les voies de transmission, les signes d’appel, la prévention mais surtout la prise en charge. « La prise en charge est lente, cette année nous avons perdu un membre de la famille tué par le cancer féminin. Nous avons souffert avec ma tante, malgré le soutien de la CNAMGS. Nous avons dépensé énormément, elle a survécu même à la sixième chimio, malheureusement elle est décédée. C’est à cause de cela que mes sœurs et moi nous nous sommes engagées à nous faire dépister cette année, pour éviter de faire la même erreur, car la prise en charge est inquiétante », a témoigné Marva Doris Djili. Après la phase de sensibilisation, l’heure était au dépistage.
A cet effet, douze femmes se sont portées volontaires. Et au terme, rien d’inquiétant, les professionnelles de la DRE, Franceville se portent bien « Sur les 12 femmes nous n’avons pas relevé de complications majeures, lors de la détection visuelle du col de l’utérus et de la palpation et pression du sein, nous n’avons pas eu de cas suspect, en dehors de quelques cas d’inflammation, environs trois dames ont été mises sous traitement et nous allons les revoir à l’unité locale du CHUAB, sur dix jours, ensuite nous allons continuer à les suivre » déclare Perfide Adame.
N.O.
Franceville/Gabon
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