L'Union
L'Union. Que ressentez-vous, monsieur le ministre d'Etat, après avoir conclu un partenariat avec Gabon Oil qui va dorénavant financer, non seulement le "Gabon Oil National-Foot ", mais aussi les Jeux de l'OGSSU (Office gabonais des sports scolaires et universitaires) ?Alain-Claude Bilie-By-Nze : J'éprouve un sentiment de satisfaction partielle car, avec ce partenariat, nous pouvons financer les championnats de première et deuxième divisions d'une part, et amorcer la relance des Jeux scolaires et universitaires, d'autre part. J'évoque une satisfaction partielle car, si nous avons un début de solution, en ce qui concerne le football, le problème reste entier pour les autres sports, qui souffrent depuis de longues années, d'un financement aléatoire, tributaire de la seule contribution de l'Etat. Or, si nous voulons nous inscrire dans une dynamique de résultats, nous devons réfléchir à d'autres mécanismes pour soutenir et accompagner le sport. C'est la raison pour laquelle, après en avoir discuté et partagé le constat avec le chef de l'Etat, il a été décidé de changer de modèle économique et d'impliquer à nouveau les entreprises et les mécènes dans le financement du sport. Cela signifie qu'il faut changer la gouvernance et introduire plus de rigueur et de contrôle dans la gestion des ressources mises à disposition. Mais il s'agit et surtout d'adopter la culture des résultats et des comptes propres à l'esprit d'entreprise.
Pour en revenir à la convention négociée et signée avec Gabon Oil, elle est l'aboutissement de séries de discussions entamées aussi bien avec l'entreprise, qu'avec de hauts décideurs de l'Etat, sous l'arbitrage du Premier ministre. Il s'agit là d'un premier pas qui enclenche une dynamique nouvelle pour le sport gabonais. Ce modèle, qui n'est pas nouveau, doit nous permettre de corriger notre trajectoire et d'amorcer un cercle vertueux po...
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon sport