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Politique

ONU : face aux défis et menaces de l'humanité

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Créée en 1945, l'Organisation des Nations unies (Onu) fête ses 75 ans d'existence. Un grand moment de rappels historiques et, surtout, de projections en vue de son renforcement et de l'amélioration de son fonctionnement. Surtout au moment où la planète connaît des bouleversements importants sur le triple plan social, économique et politique. Comme ce fut le cas lors de la création de l'Onu justement.

Sous la thématique particulièrement pertinente de "L'avenir que nous voulons, l'Onu qu'il nous faut : réaffirmons notre attachement au multilatéralisme", un débat général s'est tenu, hier, à l'occasion de la 75e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à la faveur duquel les chefs d'État ont pris la parole. Intervenant à une période plombée par la crise sanitaire due au Covid-19, c'est donc par visioconférence qu'ils sont intervenus.

Le chef de l'État gabonais, Ali Bongo Ondimba, a centré son propos sur des axes révélant un intérêt fondamental, et se déclinant en plusieurs strates concentriques : mondiale, continentale, sous-régionale et nationale : "Le monde est aujourd'hui à un tournant de son histoire. Nous sommes, en effet, en plein milieu d'une crise sanitaire sans précédent, qui déstructure nos sociétés et dont le bilan affecte chaque nation." Et d'inviter la communauté internationale à tirer les enseignements de cette crise multiforme.

Au nombre de ces leçons, il cite "l'interdépendance face à toute menace contre la chaîne de l'humanité dont nous sommes tous les maillons" et "le multilatéralisme", ainsi que "plus de solidarité internationale". Cette crise met également à nu des insuffisances structurelles, comme l'absence d' "un cadre normatif" pour faire face aux défis globaux qui surgissent.

Le chef de l'État suggère la mise en place de nouveaux mécanismes plus adaptés aux situations : "Aussi devrions-nous nous réinventer et agir plus efficacement pour contenir les menaces transnationales et transfrontalières, à l'instar de cette pandémie", et d'ajouter que "nous devons être à la hauteur des valeurs et des idéaux qui ont guidé sa création (entendez l'Onu)".

Ali Bongo Ondimba, tout en se félicitant de la Déclaration adoptée à l'occasion de la commémoration du 75e anniversaire de l'Organisation des Nations unies, perçoit à travers celle-ci "l'ampleur de la tâche qui nous incombe, et la mesure des engagements à prendre et des actions à entreprendre". Estimant que la thématique événementielle contient des termes forts "qui interpellent nos consciences collectives", le président de la République en déduit que "les Nations prises individuellement ne sauraient se mettre à l'abri du dérèglement climatique, des tensions liées à la concurrence des échanges commerciaux, à la montée des inégalités, à la multiplication des attentats terroristes et des actes de criminalité transnationaux".



E. NDONG-ASSEKO



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