L'ancien candidat à présidentielle de 2016, Jean Ping, a durci son discours à l'endroit du pouvoir en place. Il a ainsi appelé ses partisans à un rapport de force politique avec le camp d'en face. Rejetant tout compromis dont l'objectif serait de réduire à néant leurs aspirations au changement de régime au Gabon.
L'opposant radical l'a soutenu lors d'un rassemblement qu'il a organisé, samedi dernier, à son quartier général (QG) des Charbonnages dans le premier arrondissement de la commune de Libreville. De nombreux partisans et sympathisants sont venus écouter leur champion. Tout comme l'ensemble des leaders de la Coalition pour la nouvelle République (CNR).
Devant une foule galvanisée, le leader de l'opposition s'est voulu clair. « Aujourd'hui les temps ont changé », a-t-il dit, avant d'ajouter : « Nous avons épuisé tous les arguments diplomatiques. Et quand la concertation est bloquée, il ne reste plus que la confrontation. Nous y sommes, c'est le moment », a lancé Jean Ping. Estimant que le 3 novembre dernier il avait tendue la main. Laquelle malheureusement, selon lui, est restée '' désespérément vide au point de se refermer en prenant la forme d'un coup de point''.
A la fin de la manifestation, certains partisans ont décidé d'improviser une marche en direction du rond-point de la Démocratie. Cela, avant l'intervention des forces de sécurité qui a dispersé la foule.
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