APRÈS la récente obtention du récépissé définitif de l'Union nationale initiale (UNI), le président du dernier-né du landerneau politique, Paul-Marie Gondjout, et ses militants se sont retrouvés, le week-end écoulé, à l'occasion du lancement officiel de leurs activités. Occasion pour la tête de file l'UNI d'indiquer que sa formation "s'inscrit dans la lignée des pères fondateurs de la République". Non sans souligner que : "L'UNI adopte le progressisme réformiste comme un modèle politique de gouvernance. Nous sommes donc un parti progressiste réformiste." Avant d'ajouter : "Le progressisme met l'Homme, l'être social, au centre de tout.
Il magnifie le sens de la solidarité qui fait appel à l'effort commun et à la responsabilité collective de tous les acteurs politiques, économiques et sociaux qui sont au service de l'intérêt général, plutôt qu'à la satisfaction de leurs seuls intérêts personnels". Non sans décrier les inégalités et autres injustices. "(...) Nous faisons le constat malheureux que la société gabonaise s'est érigée en un système inégalitaire se traduisant par un accès inégal aux éléments fondamentaux de la vie et du progrès que sont : l'école, la santé, le travail, l'habitat, la sécurité sociale et bien d'autres éléments", pense-t-il. Une situation, d'après lui, à mettre au passif du Parti démocratique Gabonais (PDG). "Depuis 1990, en effet, et en dépit du retour du multipartisme, nous observons tous l'accaparement de tous les rouages institutionnels, politiques et administratifs par un seul et même parti politique", soutient-il.
L'ancien militant de l'Union nationale (UN) prône donc pour un changement de paradigmes : "L'UNI (...) milite pour l'instauration d'une troisième République plus juste, équitable, solidaire, progressiste et moderne (...)".
Yannick Franz IGOHO
Libreville/Gabon
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