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Société & Culture

Paiement de la redevance : la HAC met de l'eau dans son vin

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Dissiper les malentendus nés de l'interprétation du communiqué de la Haute autorité de la communication (HAC) daté du 6 avril dernier. Tel est l'objectif recherché hier par Germain Ngoyo Moussavou, nouveau président du "gendarme des médias". À la faveur de la séance de travail qu'il a eue avec les responsables du Cercle des patrons de la presse en ligne (CPPL) et l'Organisation patronale des médias (OPAM). En diplomate aguerri, il a clairement manifesté son intention de ramener la sérénité dans la corporation. " Nous sommes une grande famille. Nous sommes là pour construire", a-t-il déclaré d'emblée. Depuis le 6 avril dernier, certains responsables des médias privés, notamment ceux de la presse en ligne, s'étaient insurgés contre l'ultimatum de la HAC.

 

En effet, le collège des conseillers membres avait donné un délai de 30 jours auxdits responsables pour s'acquitter du paiement de la redevance annuelle au titre des années 2021 et 2022. Occasion donc pour M. Ngoyo Moussavou et les siens de rappeler à leurs interlocuteurs les articles 76, 83 et 107 du Code de la communication en République gabonaise pour justifier le bien-fondé du communiqué querellé. Ainsi, les deux parties ont convenu de tenir compte des facteurs bloquants notamment la baisse drastique de la subvention allouée à la presse et les conséquences de la Covid-19.

 

Des facteurs endogènes et exogènes ayant suscité la magnanimité du président de la HAC. Ainsi, M. Ngoyo Moussavou a décidé d'annuler purement et simplement le paiement de la redevance comptant pour l'année 2021 et d'accorder un moratoire pour l'année en cours. Par ailleurs, les participants à la réunion d'hier ont aussi convenu de reprendre les discussions en vue du toilettage des textes régissant la communication au Gabon. Des textes, selon eux, ne tenant pas forcément compte des réalités du moment.

 

Yannick Franz IGOHO

Libreville/Gabon

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