Les travaux de réhabilitation des voiries urbaines suivent leur cours. Entamés en 2019, 60 % ont déjà été réalisés, selon Colas, le maître d'ouvrage. Mais certaines zones attendent encore les engins.
La route reste une préoccupation, de premier plan, pour les pouvoirs publics. C'est justement pour répondre à cette problématique, celle des voies en dégradation très avancée, que le gouvernement a lancé, l'année dernière, un programme d'urgence. Son but : mettre un terme au cauchemar du vieux bitume qui met en péril la vie des usagers.
Le programme en question fait partie intégrale du Plan d'action prioritaire du gouvernement (PAPG), qui regroupe l'ensemble des projets et réformes urgentes susceptibles d'avoir un impact immédiat et visible sur les populations tel qu'annoncé par le Premier ministre, lors de sa déclaration de politique générale, le 27 décembre 2019. Dans cette feuille de route, figure la question du développement des infrastructures routières et de la réfection de certaines voies jugées prioritaires.
À cet effet, la réhabilitation des voiries urbaines de Libreville, d'Owendo et d'Akanda demeure donc une priorité. Tout comme l'aménagement de la route Kougouleu-Medouneu et Ntoum-Kango.
Sur le même plan, il est également prévu la construction d'une voie de contournement de l'aéroport de Libreville.
Les travaux en cours dans la capitale se déroulent dans les secteurs suivants : Bas-de-Gué-Gué, Camp-de-Police, Cité-de-la-Caisse, Cité-Mebiame, Mindoumbe, IAI, Ozangue, Carrefour-Kante, Lalala, Nzeng-Ayong, Okala. Au total, 88 voiries à réaliser.
À ce jour, selon un document officiel de l'Agence nationale des grands travaux d'infrastructures (ANGTI), qui résume le niveau actuel des travaux, 38 voiries ont été achevées, 17 sont en cours et 33 rues attendent encore l'arrivée des engins.
Georges-Maixent NTOUTOUME-NDONG
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