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Société & Culture

Point-presse du Snec-UOB et de la Frapes : Les membres posent leurs conditions

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La reprise des activités pédagogiques annoncée par les autorités rectorales pour hier a été conditionnée par les enseignants-chercheurs membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) et de la Force de réflexion et d'action pour l'enseignement supérieur (Frapes) au paiement intégral de plusieurs de leurs prestations. C'est ce qu'a fait savoir le président du Snec-UOB, le Pr Mike Moukala Ndoumou, lors d'un point-presse hier à l'Université Omar-Bongo (UOB).

L'orateur a demandé aux autorités gouvernementales de prendre ses responsabilités « en respectant leurs engagements, notamment sur le paiement intégral des prestations et la tenue des deuxièmes conseils d'administration, sans quoi aucune activité pédagogique n'est susceptible de démarrer à l'UOB. »

Le Pr Moukala Ndoumou a tenu à rappeler les différents défis assignés à l'UOB lors de l'année académique 2018, dont certains n'ont malheureusement pas abouti, faute de mise en application des textes élaborés pourtant tous ensemble. « L'année 2018 a été marquée par l’augmentation des droits d'inscription dans tous les établissements de l'enseignement supérieur, pour faire face à la modicité du budget alloué par l’État. L'enveloppe engrangée par l'UOB était d'environ 1 milliard 200 millions de francs. Cette somme, selon les propositions du conseil d'administration, devrait servir à améliorer les conditions de travail des étudiants, voire des enseignants-chercheurs. Un plan d'utilisation a été proposé, qui laissait entrevoir des actions à court terme. A savoir des dépenses en investissements, ainsi que les dépenses de fonctionnement. Et par souci de transparence, un 2e conseil d'administration devait être organisé en fin d'année pour évaluer la gestion qui était faite des sommes obtenues par l’augmentation des droits d'inscription. Mais à ce jour, rien n'a été fait », s'insurge-t-il .





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