DANS un courrier adressé aux directeurs généraux de la Marine marchande et de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), le ministre des Transports intérimaire, Éric-Joël Bekale, autorise à compter de ce vendredi 24 mars 2023, la réouverture du trafic maritime et portuaire. Celui-ci était suspendu depuis plus d’une semaine suite aux mesures conservatoires prises consécutivement au naufrage du bateau Esther Miracle. Une bonne nouvelle pour le citoyen moyen qui avait le sentiment d’être enclavé au regard d’une part, de la cherté du billet d’avion et, d’autre part, des conditions de sécurité peu fiables qu’offre le voyage par voie maritime et fluviale. Ce sont particulièrement les familles endeuillées éprouvant le besoin pressant de rejoindre leurs proches dans la capitale qui sont ravies de cette reprise du trafic. Cependant, les Portgentillais espèrent toujours que la question de la tarification des billets des bateaux fasse l’objet d’une attention particulière des autorités.
En effet, malgré la levée officielle, le 9 mars 2022, par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, des mesures édictées par le gouvernement pour freiner la propagation de la pandémie de Covid-19, les compagnies maritimes Logimar241 et NGV n’ont pas consenti à revoir à la baisse leurs tarifs. Lesquels sont partis de 25 000 et 40 000 francs avant la Covid-19, à 35 000 et 50 000 francs pendant et après cette même pandémie. Ce maintien s’expliquerait, selon les opérateurs économiques, par la hausse du prix du gasoil et/ou la cherté de leurs matières premières.
Mais selon l’opinion, les populations se ruent vers les bateaux de nuit comme Esther Miracle de Royal Cost pour leurs tarifs " moins chers ". Or, le retour à la tarification pré-Covid permettrait de prévenir des conséquences néfastes du low cost. En garantissant aux voyageurs des conditions sécuritaires aux normes et des tarifs à la portée de toutes les bourses.
Christelle NTSAME
Port-Gentil/Gabon