C'est la question que se posent bien des automobilistes à l'annonce par la préfecture de police de Libreville de l'opération de pose de sabots dès le début de la semaine prochaine.
UN communiqué des forces de police nationale faisant état d'une opération de pose de sabots dans les communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum a été rendu public jeudi soir. La mesure, si elle vise uniquement à lutter contre ' 'la persistance des stationnements anarchiques'' comme indiqué, pourrait être salutaire. Vu qu'à Libreville par exemple, encombrements, congestion du trafic et circulation difficile sont, entre autres, les conséquences des stationnements anarchiques dans les artères du centre-ville, les marchés et certains quartiers de la capitale gabonaise.
Mais qu'on ne si trompe pas : cette situation n'est que la résultante du manque de parkings publics, et même privés, nécessaires pour accueillir un grand nombre de véhicules dans la ville. Une absence criante de parkings contraignant les automobilistes librevillois à garer pêle-mêle les véhicules dans le moindre espace qui s'offre à eux.
Le cas le plus emblématique reste celui du centre-ville où il n'existe pas de parkings digne d'une ville comme la nôtre. Faute d'endroit où se garer, les arrêts-bus, les terres-pleins centraux et même les trottoirs reversés aux piétons sont littéralement envahis par des voitures.
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