LANCÉ le 2 octobre dernier par le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, l'appel à contributions en vue de la préparation du Dialogue national connaît quelques incompréhensions. Alors que la fin du dépôt desdites contributions a été fixée au 30 novembre prochain. Autrement dit dans une quarantaine de jours environ. Pendant que de nombreux compatriotes ont déjà fait parvenir leurs propositions au ministère de la Réforme des institutions, d'autres, notamment la diaspora gabonaise en France, ont du mal à s'accorder.
Celle regroupée au sein du Réseau international des entrepreneurs gabonais (RIEG), se plaint de ce qu'elle a été marginalisée par le consulat du Gabon en France. Le RIEG informe en effet que le 16 septembre 2023 le consulat du Gabon en France annonçait la nomination de cette entité associative en tant que personne ressource pour les travaux liés à l'appel à contributions. Les responsables du RIEG disent avoir écrit au consul pour lui exprimer la "nécessité d'adopter une méthode de travail et de réflexion inclusive pour pouvoir tirer pleinement profit de l'unité de la diaspora gabonaise en France". Plutôt que de s'aligner sur cette proposition, le consul, à en croire le RIEG, "a choisi de réunir un groupe restreint de compatriotes".
Il dénonce donc un "cadre non inclusif" en même temps qu'il accuse le consul de "tenter d'imposer les décisions prises par ce groupe de travail à l'ensemble de la diaspora sans consultation préalable". À quelques semaines de la fin de la date butoir de dépôt des contributions, le RIEG, qui soutient n'avoir pas été associé aux réunions ayant conduit à la sélection du panel responsable de la contribution de la diaspora, a dit décliner sa participation. Il lui reste cependant la possibilité d'expédier ses contributions directement dans la plateforme numérique dénommée "Mbova" conçue dernièrement pour recevoir les contributions de tous ceux qui n'ont pas la possibilité de faire le déplacement de Libreville.
A.M.
Libreville/Gabon