Embouteillages monstrueux sur le boulevard Triomphal et ses abords une bonne partie de la matinée d'hier. Obligeant ainsi les piétons à battre le macadam. Il en est de même des automobilistes, contraints de rouler au pas ou de prendre des raccourcis, notamment les voies de contournement.
Mais que se passe-t-il donc ? La question était, hier, sur toutes les lèvres des usagers empruntant le boulevard Triomphal de Libreville et ses environs. L'agacement et la colère se lisaient sur les visages. Du coup, moult travailleurs et autres élèves ont accusé beaucoup de retard pour se rendre à leurs lieux d'occupations quotidiennes. Et ce, en raison de la circulation sérieusement perturbée sur cette voie à grande circulation, une des plus sollicitées de la capitale.
Très tôt en effet, des hommes en uniformes ont été, dans le même temps, été aperçus dans les locaux de la Maison Georges-Rawiri. De quoi laisser libre cours à toutes les supputations possibles. Interrogé en fin de matinée sur la présence de cette armada de militaires et policiers, le procureur de la République près le tribunal de Libreville, Olivier N'Zaou, a indiqué à l'Union qu'il s’est agi de la reconstitution des faits du coup d'État avorté du 7 janvier dernier. Avant de vider le dossier, le juge d'instruction a tenu, comme le lui autorise la procédure judiciaire, à revivre les faits avec la participation des acteurs survivants.
Un désagrément pas du tout apprécié par les piétons et automobilistes rencontrés sur le terrain. Ceux-ci se sont questionnés sur le fait de mener une telle action un jour ouvrable.
Y.F.I
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