Le ministre gabonais de l’Économie avait annoncé l'éventualité d'une réflexion pour fermer ou pas l'Institut africain d'informatique. L'une des résolutions phares à retenir : la continuité.
C'EST décidé. L'Institut africain d'informatique (IAI) ne sera pas fermé. Ses administrateurs, réunis en session ordinaire, mercredi dernier, à Libreville, ont décidé de sauver cet établissement d'enseignement professionnel.
Une décision qui tombe plutôt bien, au regard des nombreux tracas financiers que connaît cette institution inter-étatique, notamment du fait du désengagement de plusieurs États membres. Selon Bruno JR Itoua, ministre congolais de l'Enseignement supérieur qui a fait le point des travaux à la presse, « ces assises ont arrêté plusieurs décisions importantes ». D'abord, la continuité de l'Institut : « Il n'est pas question que nous puissions échouer quand d'autres établissements inter-Etats fonctionnent bien ailleurs », a-t-il déclaré.
L'émissaire congolais a fait savoir que les États devront se mobiliser pour apporter leurs contributions, afin d'assainir la situation financière de l'institution. Ensuite, les administrateurs ont assigné au prochain président du conseil des pouvoirs pour gérer une transition qui permettra de remettre de l'ordre, et remettre sur les rails l'Institut, en attendant des réformes importantes. Ils prévoient également un conseil extraordinaire au plus tard dans six mois. Une réunion au cours laquelle ils traiteront particulièrement des questions de gouvernance.
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