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Économie

Roaming en zone Cémac : le Gabon partage son expérience

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Prévu dès le 1er janvier 2021, l'itinérance à moindre coût pour les abonnés à la téléphonie mobile des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) a fait l’objet, du 16 au 20 novembre 2020, d’une réunion technique à Douala au Cameroun. Le Gabon était représenté par le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) et président du Conseil africain des régulateurs de l’Alliance Smart Africa, Lin Mombo.

Les travaux ont porté essentiellement sur trois points : la définition d’un protocole d’accord type sur les principes de base pour la mise en œuvre de l’itinérance à moindre coût en zone Cémac ; l’état d’avancement de ce projet majeur et les tarifs susceptibles d’être appliqués dans ce projet.

La participation du Gabon a été d’un apport important, à travers un exposé sur la mise en œuvre de l’itinérance à moindre coût, entre le Gabon et la République du Congo pour le service voix. En effet, ces deux pays sont considérés comme les précurseurs de ce projet avec la signature, le 15 octobre 2019, d’un protocole d’accord qui a servi de base aux travaux de Douala.

Aujourd’hui, le règlement communautaire de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (Cémac) propose d’étendre ce projet aux services SMS et données en itinérance, au bénéfice de tous les abonnés à la téléphonie mobile qui se déplaceront en Zone Cémac.

"Le Gabon a été le premier pays d’Afrique centrale à avoir mis en place le free roaming au-delà de la sous-région avec le Rwanda, et dans la sous-région avec la République du Congo. Notre pays est aujourd'hui un leader en la matière", a indiqué Lin Mombo.

À l’issue de ces travaux, les principales recommandations formulées par les experts pour tous les États membres de la Cémac sont les suivantes : l’accélération de la suppression de la taxe sur les appels entrants ; l’établissement des liaisons directes pour l’acheminement du trafic et la signature des accords de coordination des fréquences aux frontières, afin de limiter l’itinérance non désirée dans les régions frontalières des États membres.



Maxime Serge MIHINDOU



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