La salle de réunion du ministère de l’Éducation nationale a abrité, la semaine écoulée, un atelier de validation de la stratégie de prévention et de prise en charge des grossesses précoces.
Organisée à l'intention des experts de plusieurs administrations, cette formation avait pour vocation de confronter l'expertise des participants, en vue de redéfinir les stratégies de lutte contre ce fléau qui mine, entre autres, le milieu éducatif à travers le phénomène de la déperdition scolaire, très élevée.
En ouvrant les travaux, le directeur des Activités socio-éducatives au ministère de l’Éducation nationale, Alexis Biyogo, a décliné les tenants et les aboutissants de l'atelier. Ainsi, a-t-il rappelé, son département avait organisé, en décembre 2015, un atelier similaire qui avait convaincu les autorités nationales du bien-fondé de cette initiative. D'où, a poursuivi l'orateur, la nécessité de la mise en place des mécanismes permettant de lutter efficacement contre le phénomène des grossesses précoces.
Selon M. Biyogo, 81% des filles traînent des grossesses précoces en milieu scolaire avant l'âge de 19 ans.
AN
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