Dans leur déclaration à la presse, hier à la chambre de commerce de Libreville, le Cercle des notables de la République a, par la voix de son porte parole Richard Moulomba, exhorté le pouvoir en place à plus de sagesse et d'élévation, en communiquant de façon claire, sur l'état de santé du chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, absent du pays depuis trois semaines
Dans leur déclaration à la presse, hier à la chambre de commerce de Libreville, le Cercle des notables de la République a, par la voix de son porte parole Richard Moulomba, exhorté le pouvoir en place à plus de sagesse et d'élévation, en communiquant de façon claire, sur l'état de santé du chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, absent du pays depuis trois semaines.
Il s'adressait précisément au gouvernement qui, depuis l'annonce relative à l'hospitalisation du numéro un gabonais à Riyad, est resté muet sur la question. Les "notables" du Cercle ont ainsi invité le Premier ministre à dire aux Gabonais ce qu'il en est réellement de la santé du président de la République. « Etant entendu qu'il est bien vivant, alors dans quel état de santé physique et mentale est-il ? Pouvez-vous fournir aux Gabonais les preuves de son état actuel ?», ont tenu à savoir ''les notables''.
Ce groupe de dignitaires de la République soupçonne déjà, dans ce silence de l'exécutif, une possible vacance de pouvoir. Dans cette hypothèse, Louis-Gaston Mayila, Paul Mba Abessole, Richard Moulomba et les autres proposent d'ores et déjà « la mise en place d'une période de transition qui devra durer le temps de mettre les mécanismes de transparence électorale, soit environ deux ans ; le choix d'un président de la République autre que le président du Sénat, qui puisse rassurer tous les camps, pendant la période de transition ».
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