Épinglés par de récents articles de presse, les agents du CHUO ont fait part hier au ministre Max Limoukou de leur contrariété devant ce qu'ils considèrent comme une cabale.
Après sa rencontre de lundi avec le personnel du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), suite à la diffusion d'un reportage de Gabon 24 sur le décès d'une enfant au sein de cet établissement, le ministre de la Santé, Max Limoukou, était hier, cette fois, au Centre hospitalier universitaire d'Owendo (CHUO) avec, cette fois-ci, un message bien différent à l'adresse des membres de la direction et des agents.
"Le personnel de la santé, dans son ensemble, est fortement affecté par les articles et autres sujets abordés dans la presse ces dernières semaines. Il était donc important que le ministre de la Santé s'entretienne avec les différentes équipes pour leur remonter le moral et les rassurer. Certes, M. Limoukou a tenu à recadrer les choses, mais le personnel du CHUO a pu s'exprimer, dire ce qu'il avait sur le cœur", a indiqué hier le directeur général du CHUO, Elise Eyang Obame.
Il faut dire qu'après la publication des articles de presse relatant des décès inexpliqués, la mauvaise prise en charge des patients et les problèmes de maintenance dans les centres hospitaliers universitaires, le milieu de la santé a, selon de nombreux témoignages, l'impression d'être actuellement le souffre-douleur des médias.
Serge A. MOUSSADJI
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