A l'issue de l'assemblée générale des Syndicats du secteur santé prévue ce mercredi au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), on saura si oui ou non la grève des personnels de santé va se poursuivre.
« Le gouvernement se trouve actuellement dans l'incapacité de payer la PIP du personnel de santé. Le personnel de santé sera donc devant ses responsabilités et devra, de ce fait, se prononcer par rapport à toutes les hypothèses qui seront soulevées au cours des échanges de ce matin », a indiqué Joël Ondo Ella, président de la Confédération syndicale des agents de l'administration publique, parapublique et privée (Cosynap), hier, au terme d'un énième échange avec le ministre de la Santé publique et de la Population, Léon N'zouba.
Une rencontre élargie aux responsables des structures hospitalières publiques et qui avait, entre autres objectifs d'appeler, une fois de plus, les syndicalistes à mettre de l'eau dans leur vin. Effort jugé nécessaire pour que les usagers des structures sanitaires publiques puissent bénéficier de l'offre de soins dont ils sont privés depuis près d'un mois.
Le statu quo observé actuellement dans ce milieu n'est pas sans conséquences, car il se traduit par la ruée vers les établissements privés, les rares services ouverts en sureffectif ainsi qu'une certaine propension à l'automédication.
AJT
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