C'est la raison pour laquelle le Pnlist, avec l'appui de l'Unicef, souhaite la mise en place des points de détection volontaire et anonyme au sein des établissements scolaires.
Cible la plus vulnérable au VIH/Sida, la jeunesse affiche un taux de prévalence de 1,5% que la future Enquête démographique et de santé du Gabon (EDSG), actuellement dans sa phase de collecte, confirmera ou infirmera. Le sondage mené par le Programme national de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH/Sida (Pnlist), en octobre 2018, au sein de 11 établissements scolaires de la place, a davantage montré que la maladie s'est établie chez les adolescents. D'où l'urgence, à présent, d'actions beaucoup plus spécifiques à l'endroit de cette frange de la population, et la nécessité d'aborder le dépistage autrement avec elle.
C'est la raison pour laquelle le Pnlist, avec l'appui du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), émet le souhait de la mise en place de points de détection volontaire et anonyme au sein des établissements scolaires de Libreville, d'Owendo et d'Akanda. "Ceux-ci seront accessibles aussi bien aux adolescents de ces établissements, mais également à ceux qui vivent dans les alentours. C'est un projet pilote pour lequel nous allons mener un plaidoyer, afin de le généraliser sur toute l'étendue du territoire national", a indiqué le Dr Raïssa Okouyi Ndong Assapi, directrice du Pnlist.
Frédéric Serge LONG
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