Mises en place il y a quelques années dans un certain nombre de formations sanitaires, afin de fournir des données de qualité dans la recherche et la prise en charge de cette maladie, ces organisations sont arrivées à l'heure de leur réforme et de leur réorganisation. D'où la tenue, depuis hier matin au CHUL, sur financement de l'AFD, d'un atelier d'élaboration et de validation du manuel de leurs procédures.
Maladie parasitaire, le paludisme est dû à la piqûre d’un moustique du genre anophèle femelle (un moustique sain pique un homme infecté ou un moustique infecté pique un homme sain). Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette pathologie a entraîné 445 000 décès en 2016, un chiffre semblable à celui de 2015 (438 000). 216 millions de cas ont été enregistrés dans 91 pays.
Cependant, les recherches et les stratégies pour améliorer le niveau de prise en charge ne faiblissent pas. Un atelier est d'ailleurs organisé depuis hier matin, à la salle multimédia du Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul), sur financement de l'Agence française de développement (AFD), dans le cadre de la deuxième phase du Projet d'appui au secteur santé (Pass 2). Objectif : réorganiser et équiper les sites sentinelles. Mises en place il y a quelques années dans un certain nombre de formations sanitaires, ces organisations avaient pour rôle d'affiner la collecte des données dans la recherche et la prise en charge de cette maladie.
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