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Société & Culture

SEEG : le désenchantement

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L'engouement s'est fortement étiolé, se muant en désenchantement. Tellement une grande déception est perçue dans les rangs de la communauté des clients de la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG). Ces derniers ont constaté, depuis le 25 mai dernier, date officielle de la poursuite de la gratuité de l'eau et de l'électricité, la non-effectivité de cette mesure présidentielle.

Un grand nombre d'entre eux expriment leur amertume parce qu'ils se voient sevrés de la jouissance de cette offre décidée pour les soutenir durant cette longue période de confinement due au Covid-19. Depuis la reprise de cette mesure de gratuité de l'eau et l'électricité, très peu de personnes peuvent se targuer d'en bénéficier, si ce n'est que celles dont les compteurs ont une capacité de 3 kW pour ce qui concerne l'électricité. Et là encore…

Si tout le monde s'accorde à reconnaître qu'en dépit d'un départ laborieux, la première phase avait donné satisfaction, celle-ci ne semble pas aller dans le même sens. Des griefs assez virulents pointent d'abord un manque de communication de la SEEG sur les raisons qui ont présidé au changement des critères d'éligibilité à la gratuité de ces deux produits. Des changements qui ont fait passer les compteurs bénéficiaires de 6 kW à 3 kW pour l'électricité et pour l'eau les compteurs dont la consommation ne dépasse pas 15 m3 d'eau mensuellement. Du coup, un grand nombre de foyers s'est vu exclure du bénéfice de cette mesure.

L'ire s'accroît au sein de cette même communauté lorsque l'on passe au crible les prestations de cet établissement ces derniers temps qui brillent par de fréquentes coupures d'électricité. Celles de l'eau étant tout simplement endémiques, des quartiers entiers de Libreville en étant totalement dépourvus depuis des années.



E. NDONG-ASSEKO



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