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Politique

Sinistres : Un nouveau front pour le gouvernement

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Il s'agit de celui relatif aux inondations qui viennent à nouveau de frapper la province du Moyen-Ogooué, notamment Lambaréné et Ndjolé.

Ce début de semaine, les populations migovéennes, particulièrement celles de Lambaréné et Ndjolé, respectivement dans les départements de l'Ogooué et des Lacs et de l'Abanga-Bigne, se sont réveillées les pieds dans l'eau. Un euphémisme ! Il s'agit d'une véritable catastrophe naturelle, occasionnée par la forte pluviométrie. Laquelle pluviométrie a occasionné la crue de l'Ogooué. Et le gouvernement est de nouveau attendu sur ce front.

On se souvient que quelques semaines auparavant, une délégation de sept ministres, conduite par le ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de la Justice, garde des Sceaux, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, s'était rendue au chevet des 2 000 sinistrés du Moyen-Ogooué et de la Ngounié. Ne s'arrêtant pas à la compassion exprimée par cette délégation aux sinistrés, le gouvernement, au nom de la solidarité nationale, avait décaissé la somme de 500 millions de francs pour ces derniers (250 millions par province, Ndlr).

Un geste fort apprécié par les milliers d'âmes en détresse. Du coup, l'actuel silence du gouvernement, pour le même cas de figure, suscite l'étonnement de plusieurs observateurs. Si on peut aisément comprendre que l'actuelle décrue rend l'accès aux zones touchées par les inondations inaccessibles, le mutisme des pouvoirs publics depuis lors suscite moult interrogations.



Yannick Franz IGOHO



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