Dans l'urgence il faut que le gouvernement injecte 500 milliards à la CNSS pour garantir le paiement des salaires, pour garantir le paiement des prestations techniques ", a martelé jeudi dernier le président nouvellement réélu à tête du Syndicat des professionnels de la Caisse nationale de sécurité sociale (Sypross), André Richard Ndi Bekoung. C'était lors d'une assemblée générale marquant l'installation et la prise de fonction officielle du nouveau bureau exécutif de ladite organisation syndicale. Au cours de cette rencontre, André Richard Ndi Bekoung a tout d'abord présenté aux adhérents son nouveau cheval de bataille, à savoir " la préservation des emplois ". Lequel découle de la situation préoccupante que traverse actuellement l'organisme.
En effet, s'appuyant notamment sur les conclusions de l'étude actuarielle menée récemment par le cabinet Finactu, le président du Sypross a rappelé que " le diagnostic de Finactu nous dit que la CNSS sera en cessation de paiements d'ici juillet 2022, si rien n'est fait. En cessation de paiements veut dire nous perdons nos emplois ", a clairement indiqué Richard Ndi Bekoung. Aussi pour sauver la CNSS, le Sypross a indiqué sa volonté de faire des concessions pour y parvenir mais a également et surtout appelé les dirigeants à prendre leurs responsabilités face à la situation actuelle. " Nous sommes prêts à faire des sacrifices mais nous ne sommes pas prêts à accepter même un seul licenciement à la CNSS ", a martelé le leader syndical.
Sveltana NTSAME NDONG
Libreville/ Gabon