Candidat indépendant, l'ancien Premier ministre, se targue d'être accompli pour occuper le fauteuil présidentiel.
LA place du marché municipal du chef-lieu de la province de la Nyanga était noire de monde lundi dernier, à la faveur du meeting animé par le candidat indépendant à l'élection présidentielle, Raymond Ndong Sima. Des nattes déroulées en guise de tapis traditionnel, torche indigène allumée à la main, le décor était suffisamment agréable pour une exaltation électorale de bon aloi. Fort flatté par cet accueil des plus enthousiastes, l'ancien Premier ministre a fait une entrée triomphale au lieu dit. D'emblée, il a remercié les populations de Tchibanga pour être venues nombreuses l'écouter.
Ensuite, il a invité les populations de la Nyanga,ainsi qu'il le rappelle partout, à toujours bien cohabiter avec les étrangers. "Nous ne sommes pas xénophobes. Les Gabonais ne sont pas contre étrangers comme on veut le faire croire. J'ai vécu en France, mais je ne m'étais jamais impliqué dans leurs problèmes. Les Gabonais demandent simplement aux groupes des étrangers un peu zélés, de ne pas se mêler de nos problèmes internes". Rentrant ensuite dabs le vif du sujet, de cela, "RNS" à dit aux populations nynoises être venu solliciter leurs suffrages au scrutin du 26 août prochain. Pour les charmer, il a indiqué qu'il est accompli pour présider aux destinées du Gabon.
Un argumentaire qu'il appui sur ses précédents états de service, lorsqu'il qu'il occupait la fonction de chef du gouvernement. "Moi, président de la République, je réglerai toutes les situations des retraités et administratives; Je créerai des emplois, davantage pour les jeunes diplômés nombreux au chômage; j'accompagnerai les femmes et les autres maillons vulnérables", a-t-il promis. Raymond Ndong Sima s'est dit révolté par "la manière dont le pays est gouverné aujourd'hui". Déplorant ainsi, pour le condamner, le "trop plein des étrangers dans les sphères décisionnelles, alors même qu'il y'a des Gabonais bien formés", a-t-il ajouté. Arrachant ainsi, dans la foulée, des applaudissements nourris de l'assistance.
S'il était élu président de la République, l'économiste karatéka Ndong Sima prévoit, lui aussi, plus d'écoles. Avec un quota de moins de 30 élèves par salle de classe. Plus des structures sanitaires, la formation professionnelle pour trouver facilement un emploi et pouvoir se prendre en charge, etc. Ce fut un meeting chaleureux et convivial, au terme 'RNS" a invité les nynois à faire le bon choix en votant pour lui.
C.G.K
Tchibanga/Gabon
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