Tournée nationale du HCR: le Haut-commissariat de la République face aux difficultés des départements

DANS les départements du Haut-Ogooué, où la mission du haut-commissariat de la République a bravé tantôt la douce pluie tantôt le soleil, notamment dans la Lébombi-leyou (Moanda et Mounana) les plateaux, à Léconi, la Djouori Agnili,(Bongoville), la sébé-Brikolo, (Okondja), la Leconi-lekori,( Akiéni), Lékabi-lewolo, (Ngouoni), la Passa (Franceville), les sites des chantiers et réalisations de l’Etat ont été méticuleusement visités et le constat a été fait. A ce titre, les grandes réalisations sont marquées sur le plan de la santé avec la réhabilitation et la construction des centre médicaux, des bâtisses a fière allure, équipées mais sans techniciens ou spécialistes.

Au niveau de l’Education, des efforts importants restent à faire pour la réhabilitation et même la construction des écoles, pour désengorger celles qui sont saturées, la formation du personnel enseignant en grand nombre fait partie des priorités. Le transport et les routes restent également un épineux problème dans le Haut-Ogooué, les populations peinent à se déplacer dans les routes départementales telles que celle d’Akiéni-Onga, Franceville-Okondja par Andjogo, Okondja-Aboumi, Moanda-Boumango, pour ne citer que celles-là. C'est du moins ce qu'ils ont pu constater durant leur visite.

Sur le plan de la formation professionnelle, l’évaluation est non acquise dans les départements, vu le nombre accru de jeunes chômeurs et l’abandon des centres de formations dans de hautes herbes, partout dans toutes les villes départementales, c’est le cas du lycée agricole de Bongoville, fermé et abandonné ou du centre de formation professionnel d’Okondja qui croupi dans l’herbe. Les problèmes d’adduction en eau, dans plusieurs quartiers restent épineux, au regard de la sècheresse qui y règne. Mais optimisme, le Haut- commissaire général de la République a rassuré les populations. « Vos préoccupations sont celles de monsieur le Président de la République, elles sont prises en compte par lui, les instructions sont données pour leur traitement. Notre présence sur le terrain permettra de remonter ces situations au Président de la République sans intermédiaire, ce qui permet de faire avancer plus rapidement certains sujets évoqués ici.

A l’orée des élections générales, le chef de l’Etat a estimé qu’il était indispensable que notre pays aille à des élections apaisées. Il est indispensable que les gabonais restent unis, dans un pays en paix », a signifié Michel Essongue.

N.O.

Franceville/Gabon