L'Union. Internet, votre outil essentiel de travail, connaît des perturbations dans la foulée de l'élection présidentielle du mois d'août dernier. Comment vivez-vous cette situation ?
Jérôme Issa : Effectivement, c'est une situation qui nous pénalise beaucoup. Notamment pour certaines applications dont les clients se servent habituellement pour leurs travaux ou recherches. À ce niveau, ça devient vraiment inquiétant pour nous qui sommes gérants des cybercafés, étant donné que nombre de nos clients ne viennent qu'en soirée se connecter.
Quelles sont les incidences sur votre activité ?
- Il n'y a plus de recettes du tout. Les clients ne viennent plus, ils préfèrent se connecter avec leur téléphone via les applications comme VPN, IMO, etc. Vous comprenez que s'il n'y a plus de clients, il n'y a plus de recettes aussi. On arrive même plus à faire face à toutes nos charges liées à la location du bâtiment qui abrite nos activités et aux salaires. Si cette situation perdure, nous serons obligés de mettre la clé sous le paillasson.
Propos recueillis par COE
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