Le "Nelson Mandela Plenary Hall", l’hémicycle du palais de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba (Éthiopie), a fait salle comble, hier, à l’occasion de l’ouverture du 33 e sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement.
C’est donc sur le thème "Faire taire les armes : créer les conditions propices au développement de l’Afrique" que les participants planchent, après les travaux préliminaires du Comité exécutif, constitué des ministres des Affaires étrangères. Président de la 32 e session, le chef d’État égyptien, Abdel Fatha al-Sissi, a, tout naturellement, présidé ladite ouverture avant de passer le flambeau à son homologue de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa.
Sans langue de bois, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat est revenu sur les drames enregistrés l’année écoulée et imputables aux groupes terroristes. "L’année qui vient de s’achever n’a pas été de pleine paix dans le monde", a-t-il déclaré.
Une année marquée par de vives tensions internationales. Qui plus est, les engagements en faveur de la préservation de la paix n’ont pas été respectés, notamment par les dirigeants africains. Aussi a-t-il rappelé les conséquences dramatiques des exactions commises par des groupes terroristes dans la corne de l’Afrique, le bassin du lac Tchad et en Libye.
Un propos partagé par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui est d’avis que l’Afrique doit œuvrer au respect de l’agenda 2063.
Toutefois, pour faire taire les armes sur le continent, il faut impérativement mener des actions inclusives. "Nous devons aider les pays du Sahel à rétablir la présence de l’État partout", a lancé le sg de l'ONU à l’endroit des dirigeants africains.
Yannick Franz IGOHO
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