Les travaux de l'atelier d'adoption du plan d'action national pour l’élimination de l'utilisation du mercure dans l'exploitation artisanale à petit échelle de l'or au Gabon, se sont achevés par la finalisation d'un document de référence.
Après deux jours de travaux, les participants ont recommandé au gouvernement de trouver, dans ce document de synthèse, les outils et directives pour que les communautés locales reprennent l'exploitation de l'or à l'échelle artisanale, tout en se conformant aux dispositions des articles 7 et 20 de la Convention de Minamata sur le mercure.
L'experte en environnement, représentant l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), Gabriela Eigenmann, s'est d'abord réjouie du bon déroulement de l'atelier, avant de demander aux participants de poursuivre les discussions, en vue d'améliorer le processus de mise en œuvre du Plan d'action. Elle a rappelé « que la convention de Minamata a pour objectif de protéger la santé humaine et l'environnement des effets néfastes du mercure et de ses dérivés. Elle est à, l'heure actuelle, le seul accord multilatéral sur l'environnement qui traite exclusivement d'une seule substance : le mercure ».
Pour sa part, le directeur général adjoint du Centre national antipollution, Emmanuel Bayagni Ngoyi, a réitéré, au nom du ministre d'état, ministre des Forêts, de l'Environnement, chargé du Plan climat, Guy Bertrand Mapangou, ses remerciements aux participants pour le travail abattu.
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon économie