Les membres des Corporations des artistes réunis (Car) étaient en assemblée générale, le 21 novembre dernier, au siège de l'Union des écrivains gabonais (Udeg) sis au carrefour Raponda Walker, au quartier Louis dans le 1er arrondissement de Libreville.
Sous la houlette de leur président, Dominique Douma, les artistes ont, au cours de cette réunion, longuement débattu de la situation de précarité de l'artiste gabonais, malgré l'existence d'un Bureau gabonais des droits d'auteur et des droits voisins (Bugada) sur lequel s'est focalisé l'essentiel de leurs discussions.
Pour les membres du CAR, cette structure ne doit pas se limiter à récolter les redevances uniquement auprès des seules grandes firmes de la place qui exploitent leurs œuvres, et se limiter à la musique. Pour eux, le Bugada doit remplir pleinement sa mission en collectant ces redevances des droits d'auteurs auprès de tous les consommateurs des œuvres de l'esprit de tout genre d'artiste. A l'exemple des radios, télévisions, bars, bars-dancings, boîtes de nuit, etc., qui consomment énormément les produits des artistes.
Abordant la situation actuelle du bureau du conseil d'administration du Bugada dont le mandat serait arrivé à son terme depuis août dernier, les artistes estiment que, aussi longtemps qu'un nouvel arrêté ne nommera pas de nouveaux membres, le bureau actuel n'est pas illégal.
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