Trente -cinq millions de personnes sont infectées par le VIH-Sida dans le monde, dont 90% d'enfants africains. Des chiffres qui indiquent qu'en matière de lutte contre le VIH-Sida, beaucoup reste encore à faire.
C'est fort de ce constat que le Centre de traitement ambulatoire de N'kembo (CTA) a organisé vendredi, à l'intention des résidents du centre social d'Akébé, des personnes handicapées essentiellement, une journée de sensibilisation sur le VIH Sida. Le thème retenu, " VIH-Sida, une maladie comme toute autre, un tabou à briser", visait, entre autres à sensibiliser les individus, notamment les jeunes à une prise de conscience, en vue de connaître leur statut sérologique.
« VIH-Sida, un tabou à briser parce que malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation et spots publicitaires, le taux de prévalence de la maladie reste encore élevé dans notre pays. Ce qui explique que bien que le dépistage soit gratuit, de nos jours (...)», a indiqué Rachel Meye Me Ndoutoume, assistante sociale.
Pour sortir de ce cercle vicieux, l'équipe du CTA de N'kembo recommande-t-elle de briser le tabou à tous les niveaux : quel que soit son âge, connaître son statut sérologique, parler à sa famille de son statut, s'informer davantage sur des questions du Sida, mais surtout opter pour un suivi médical plutôt que pour l'ignorance ou la mort.
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