Ils veulent entrer dans l'Histoire en devenant les premiers acteurs à envoyer le Burundi en phase finale de la Coupe d'Afrique des nations (Can).

Lors d'un récent stage au dojo de l'Agakado JKA, sis au quartier Glass, les participants ont suivi, pendant trois heures, des cours sur toutes les techniques de base du Gasshuku (stage spécial) Heain (esprit paisible). Y compris les bunkai (combat en situation réelle).

Les habitués de la salle nationale de boxe, sise au boulevard Bessieux, sont certains qu'au terme de la 10e journée du championnat interclubs, qu'organise la Ligue de l'Estuaire aujourd'hui à partir de 14 h 30, la place de leader va rester entre les gants du boxing club G.R. Lequel, totalisant déjà 49 points, affronte B.C Gladiator (7e avec 21 points).

Si les leaders des différentes poules n'ont pas bougé de leur siège, ce sont plutôt les deuxièmes places qui ont reçu de nouveaux locataires.

La remise de l'étendard vert-jaune-bleu à Pierre-Emerick Aubameyang, accompagnée de mots d'encouragement de Brice Inengue, le président des Panthernautes, l'association de supporteurs fidèles depuis plusieurs années au Onze national, a été le symbole de la responsabilité confiée au capitaine des Panthères du Gabon, vis-à-vis de la mission à accomplir demain au Burundi.

L'Union

2 heures 41 minutes. C'est le temps qu'ont duré les échanges, hier au palais des sports de Libreville, entre le ministre d'Etat chargé des Sports, Alain-Claude Bilie-By-Nze, et les promoteurs des écoles de foot ainsi que ceux des centres de formation (près d'une vingtaine). Sans oublier la sous-ligue de Libreville.

Didier Ovono Ebang, Bruno Ecuele Manga et Pierre-Emerick Aubameyang comptent sur leur carte de visite, quatre phases finales (2010, 2012, 2015, 2017) de Coupe d'Afrique des nations (Can) et peuvent en ajouter au moins une, si ce samedi 23 mars à Bujumbura, les Panthères du Gabon parviennent à prendre le meilleur sur les Hirondelles du Burundi.

L'indiscipline semble gagner certains clubs et, partant, leurs boxeurs. Sinon, comment comprendre que des pugilistes qui font la pesée le matin de samedi, dans l'optique de combattre l'après-midi du même jour, soient invisibles sur le ring au moment de l'appel ?

C'est exactement dans quatre jours que le Gabon dispute sa sixième et ultime rencontre des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (Can), " Egypte 2019 ", face au Burundi. Un match décisif qui, s'il est raté, pourrait plonger encore notre équipe nationale, les Panthères, dans l'abîme.

Bien que le Judo club Ndella soit encore reparti du palais des sports, samedi passé, avec le titre de champion de la 29e édition de la Coupe de la coopération nippo-gabonaise sous le bras, c'est surtout la finale entre le Japonais Hanada Kengo (JICA) et le Gabonais Luc Manogho (JC Libreville) qui a vraiment marqué les esprits.

Dans l'édition des "Grandes bouches" de vendredi soir à Canal +, le patron technique des Panthères a accordé un entretien téléphonique d'un quart d'heure aux animateurs. Au cours duquel il s'est prononcé sur l'arrivée ou non du capitaine de notre équipe nationale. Qui, dos au mur, va jouer sa qualification en terre burundaise ce samedi face aux Hirondelles.