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Faits divers & Justice

Affaire Patrichi Tanasa : Un renvoi pour la manifestation de la vérité

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LE renvoi à la 4e session de la Cour criminelle spécialisée (CCS) de Christian Patrichi Tanasa, Jérémie Ayong Nkodjein Obame et Georges Ndemengane Ekoh, accusés de détournements de fonds, blanchiment de capitaux et complicité, décidé par la Cour, à la demande des avocats, n'est pas une mauvaise chose en soi

LE renvoi à la 4e session de la Cour criminelle spécialisée (CCS) de Christian Patrichi Tanasa, Jérémie Ayong Nkodjein Obame et Georges Ndemengane Ekoh, accusés de détournements de fonds, blanchiment de capitaux et complicité, décidé par la Cour, à la demande des avocats, n'est pas une mauvaise chose en soi. Surtout si cela doit déboucher sur la manifestation de la vérité dans cette affaire.

La décision de la Cour a d'ailleurs été vue d'un bon œil par l'avocate de l'État gabonais, Me Agondjo, qui a donné son point de vue sur les deux décisions rendues par la juridiction.

Au sujet de la mise en liberté provisoire de Gorges Ndemengane Ekoh, elle a indiqué que : " Cette décision présentait des garanties suffisantes pour bénéficier d'une mise en liberté provisoire. Et dès lors que l'affaire a été renvoyée, cela permet à une partie de faire valoir la demande de liberté provisoire. D'autant que son avocat a présenté des garanties jugées suffisantes par la Cour qui a décidé de l'élargir. "

Concernant justement le report de l'audience à la 4e session, Me Agondjo pense que l'institution en a décidé ainsi à cause de ce que les parties civiles n'étaient pas en possession de tout le dossier. Toute chose qui leur permettrait de mieux défendre leurs clients. Même si cette version est fortement contestée au Palais de Justice où on estime qu’il s’agit ni plus ni moins qu’une stratégie proche du dilatoire. En plus de ce que les avocats de l'État gabonais n'avaient pas entre leurs mains l'expertise ordonnée en son temps par le juge d’instruction.



AEE



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