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Faits divers & Justice

Aba'a Minko : un homme dynamique et entêté

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Roland Désiré Aba'a Minko s'est présenté, hier, à l'audience inaugurale de la session criminelle spécialisée de la Cour d'appel judiciaire de Libreville tout de blanc vêtu, tenant à la main un volumineux dossier contenant ses moyens de défense.

Durant les débats contradictoires pour la manifestation de la vérité, il s'est exprimé avec aisance, preuve qu'il maîtrisait son sujet.

Né le 4 août 1969 à Bitam, cet entrepreneur est l'aîné d'une fratrie de cinquante-sept enfants. Son père avait 12 femmes. Lui n'en a qu'une seule, avec qui il a eu trois enfants. Les études primaires et secondaires du quinquagénaire ont été sanctionnées par l'obtention d'un Bac F1 décroché au lycée technique national Omar-Bongo. Le néobachelier est ensuite admis, sur concours, à l'École nationale supérieure de l'enseignement technique (Enset), d'où il en sort diplômé. Au Maroc, où il poursuit ses études supérieures, Aba'a Minko obtient un diplôme d'ingénieur. Puis, rentre au Gabon où il s'établit à son propre compte, avant d'exercer au ministère des Affaires sociales après son intégration à la Fonction publique.

À ses heures libres, il gère son cabinet. Il est d'ailleurs reconnu comme un ingénieur doté d'une expertise avérée en propriété intellectuelle et en conseils technologiques. Dépeint comme un homme dynamique et entêté, Aba'a Minko est un sportif qui a participé, plusieurs fois, au Marathon du Gabon. D'après l'acte d'accusation, il ne souffre d'aucune affection médicale pouvant altérer ses capacités physiques et mentales.

Candidat à la présidentielle d'août 2016, il va finalement se désister au profit de l'opposant Jean Ping. Se disant jamais condamné, Aba'a Minko habitait le PK 12 avant ses déboires judiciaires. Lesquels sont nés, d'après le dossier d'accusation, après qu'il a créé une association de malfaiteurs, puis diffusé de nouvelles fausses ayant troublé l'ordre public, incité à la révolte contre l'autorité de l'État et troublé la paix publique. Inculpé pour atteinte au crédit de l'État et association de malfaiteurs, le quinquagénaire a été placé en détention le 27 juin 2017. En attendant son procès.

"Je ne fume pas, je consomme de l'alcool occasionnellement. Je crois en Dieu et je travaille durement pour atteindre mes objectifs", a-t-il répondu hier à la Cour qui voulait en savoir plus sur lui.



NDEMEZO'O ESSONO



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