L'OPÉRATION de sécurisation du Grand Libreville qui vise à lutter contre la petite et la grande criminalité se poursuit. Depuis le début du mois de décembre 2022 à ce jour, les Forces de police nationale (FPN) qui en sont déjà à six opérations, ont ainsi procédé à plusieurs interpellations dans des zones dites criminogènes.
Ainsi, les unités de la Brigade de recherches et d'interventions (BRI), de la Brigade anticriminalité (BAC), de la Direction de la sécurité publique (DSP) et de l'Office central de lutte antidrogue ont interpellé plusieurs personnes relativement à plusieurs délits commis dans différents quartiers.
En tout, 130 suspects répartis comme suit : consommation et détention des produits stupéfiants, défaut de carte de séjour (DCS), outrage et rébellion. À ceux-ci, s'ajoutent les personnes activement recherchées pour divers délits. Chaque unité spécialisée en la matière est sur les dents, pour monter la procédure permettant de déférer les mis en cause devant le parquet de la République.
Si ces opérations permanentes lancées par le haut commandement en chef des Forces de police nationale trouvent un écho favorable auprès des populations – lesquelles se réjouissent de voir les Officiers de police judiciaire (OPJ) mettre hors d'état de nuire les bandits de leurs quartiers –, l'incivisme et le manque de collaboration manifestés par d'autres habitants sont par contre à déplorer.
D'autant que ces derniers se sont rendus auteurs d'outrage à agents, lorsqu'il s'est agi d'interpeller un membre de leur famille ou une connaissance du quartier. D'où l'interpellation de certains pour rébellions et outrage à agents dans l'exercice de ses fonctions.
Un haut gradé de la police rappelle, à juste titre, que la sécurisation du Grand Libreville est, à n'en point douter, une opération bénéfique pour tous. Car il s'agit de les sécuriser et de sécuriser leurs biens. Aussi est-il nécessaire que chacun joue sa partition, en aidant la police à atteindre le but fixé via une coopération sincère.
Abel EYEGHE EKORE